
j’ai laissé les autres décider pour moi !
Vous êtes je l’espère en haleine du dénouement de cette terrible histoire… Bon, le suspens a assez duré.
Je n’avais pas conscience de l’étendue des possibilités qui s’offraient à moi, au moment où je vivais l’instant. Je crois que j’aurais dû anticiper les différentes réactions qui auraient pu se présenter. Mais j’avais pas mal confiance en moi à cette époque (c’est plus tard que cela a changé), même plutôt une confiance bien installée et nourrie par un égo qu’on peut qualifier de démesurer.
Pour la petite histoire, un ou deux ans plus tôt, je me vois marcher avec mes camarades de classe en chemin pour le stade du village. On discutait avec ma meilleure amie, et très à l’aise, je lui disais à quel point « j’avais tout pour moi », rien que ça ! Je me trouvais jolie, intelligente, douée… et j’étais apparemment à l’aise pour le raconter à qui voulait bien l’entendre.
D’ailleurs, mon maître (oui, c’est comme cela qu’on appelle l’instituteur quand il n’est pas une maîtresse) avait surpris cette conversation et avais souri, ce qui m’avait interpellée : remettait-il en doute mon propos ou le validait-il ? Je vous laisse deviner la réponse !
Bref, revenons-en à cet épineux épisode. Car oui, j’avais une épine dans le pied, c’était douloureux. Et aucune sonnerie pour me sortir de là.
La réalité est que le moment précis qui suit cet embarras m’est flou. Je n’ai pas pleuré mais j’ai pu retenir des larmes. Je n’ai pas crié, ni couru. Je pense que je suis restée figée, un peu sous le choc de ce qui était en train de se passer et que je n’avais pas du tout envisagé.
Ce dont je me souviens, c’est que je n’ai jamais renouvelé cette expérience.
J’ai retrouvé mon statut de chanteuse de chambre, et il faudra attendre plusieurs années pour que je puisse m’enregistrer sur un téléphone et donner raison à ces anciennes camarades.
Un peu plus tard encore, lorsque j’ai commencé à étudier à l’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres), j’ai eu la possibilité de choisir une option chant présente à l’Iufm de Charleville-Mézières, mais pas à celui de Reims où j’ai finalement poursuivi l’année. J’étais ravie de pouvoir passer l’audition et m’entendre dire que j’étais prise, je chantais juste. Le formateur aurait pu s’arrêter là mais lisant dans mon regard l’étonnement, (je sortais d’un traumatisme qui m’avait marquée au fer rouge, il ne faut pas l’oublier), il m’avait précisé que la majorité des êtres humains chantaient juste. Je n’avais donc toujours pas de talent particulier, j’étais dans la norme.
Je n’ai finalement pas suivi cette option car seulement quelques semaines après la rentrée, j’ai pu obtenir une place à l’IUFM de Reims pour y poursuivre mes études.
Cette histoire me rappelle une interview de Jennifer Dias (oui, autant laisser mon ego surdimensionné s’exprimer encore un peu en osant la comparaison). Elle explique qu’elle voulait être danseuse mais que c’est une histoire familiale mignonne qui l’a poussée à finalement se diriger vers le chant pour y faire carrière et être la grande chanteuse que l’on connaît.
J’ai pour ma part donné raison aux autre et laissé le chant de côté. C’est plus tard que j’ai investi les pistes de danse pour m’y consacrer pleinement.
On se retrouve la semaine prochaine pour la suite ?
Bonus : l’interview de Jennifer Dias ici
Je ne savais pas que tu aimais chanter. On se fait un karaoke sur Reims un de ces jours ma belle ?
Hello Fleur !
J’ai le souvenir d’un karaoké de fin d’année d’IUFM où ta voix m’a époustouflée !!! Avec plaisir pour le karaoké, je me laisse emporter par ta voix ! Et je passe mon tour pour le chant, car j’ai vraiment pas progressé depuis, hahahaha !
☺ Tu es trop gentille. N’hésite pas à me faire signe si tu passes dans le coin! Au plaisir ma chère Cathy.
Je suis sincère surtout ! 😉
Pas de déplacement prévu tout de suite, je te dirai !, et en retour, n’hésite pas à me dire quand tu passes par la région parisienne 😀 !