lady styling
bachata dominicaine

Ma vision du lady styling et de la bachata dominicaine

Le lady styling

Le lady styling, comme son nom l’indique est le style que la danseuse applique dans sa danse, en fonction de la musique, mais aussi de sa personnalité et de son parcours de danseuse qui influence ses mouvements.

Les cours ont lieu entre femmes, et permettent aux danseuses d’acquérir de la technique et des possibilités de mouvements (propres à la professeure) que chacune pourra adapter pour créer le style qui lui correspond.

La bachata dominicaine - musique

La bachata dominicaine est bien plus qu’une simple danse, ou musique. Il suffit d’écouter des dominicains en parler pour le comprendre.

A l’origine, le mot bachata désigne des personnes (amis, famille) réunies où discussions et musiques se mélangent. Certains prennent des instruments et jouent, c’est ce que les dominicains appellent bachata. La musique jouée n’est pas nécessairement de la bachata, elle peut-être un merengue par exemple.

Edilio Paredes, présenté comme un musicien ayant influencé l’évolution de la bachata lorsque cette musique s’est distinguée du boléro, raconte dans une interview qu’il n’y a pas de père de la bachata, car cet homme qui a eu un enfant avec une femme, les a abandonnés et il n’a jamais été retrouvé ni identifié.* 

Il raconte aussi comment un média télévisé a présenté la bachata comme “une musique de soldat pour bordels et prostituées”. C’est à ce moment que cette musique a été écartée du genre boléro et discriminée.

Ceux qui sont aujourd’hui désignés comme des maîtres de la bachata ont lutté pour que celle-ci retrouve son essence, ce sentiment que chaque dominicain ressent lorsqu’il entend une bachata. Parmi eux : Edilio Paredes, Luis Segura, Jose Manuel Calderon, Marino Perez, Angel Guerrero, Bolivar Peralta, Ramon Torres, Ramon Cordero, Mélida Rodriguez, Eladio Romero Santos, Victor Estevez, Leonardo Paniagua…

La bachata a une histoire riche d’émotions, pour la danser, des dominicains disent qu’il faut la ressentir.  Elle fait le lien entre des évènements passés tout en vivant le présent : un amour et une rupture à la fois.

Selon Martires De Leon, il faut une guitare, un bongo, une güira, une basse et un chanteur pour faire une bachata. Luis Segura ajouterait que ce chanteur doit chanter avec son âme, sans cela, ce n’est pas une bachata.

Aujourd’hui, la bachata des dominicains est leur solution aux problèmes de la vie : une rupture amoureuse, un problème familial ou professionnel ? Et voilà que la bachata vous fait tout oublier ! 

Partout où elle va, la bachata séduit par ses rythmes riches de son histoire.

Enfin, pour Edilio Paredes, tant qu’il y a monde, il y a bachata.

 

Plus d’informations ici (pour les passionnés) : https://www.bachataclass.com

* lien interview / documentaire : https://www.youtube.com/watch?v=5qTgb_ipBaE

La bachata dominicaine - danse

Le pas de base de la bachata dominicaine est le “carré”.

Du côté femme, on commence pied droit vers la droite, on assemble le pied gauche avec un transfert de poids du corps sur ce pied, puis on recule pied droit et on vient pointer le pied gauche à côté du pied droit. Le pied gauche ayant pointé (donc sans transfert de poids de corps), il repart vers la gauche, on assemble le pied droit avec un transfert, puis on avance le pied gauche et on vient pointer le pied droit à côté du pied gauche. On a ainsi dessiné un carré.

La guitare étant très présente, elle donne une dynamique à la musique qui encourage la danseuse à marquer plus de pas que ceux que l’on marque avec le carré, soit deux fois quatre temps.

C’est ce qui en fait une danse technique et dynamique.

Elle fait travailler le cardio et la coordination, en plus de demander un travail d’accentuation des mouvements des hanches.